La Ville de Liège compte 550 km de routes communales dont elle doit assurer l’entretien. Ce réseau, auquel il convient d’ajouter les 110 km de voiries régionales, est très sollicité puisque fréquenté quotidiennement par 220.000 voitures et des centaines de bus.
A l’échelle de l’agglomération, ce sont des milliers de km de voiries qu’il faut entretenir.
Vu l’ampleur de la tâche, des choix stratégiques doivent être opérés pour les travaux routiers à réaliser à court, moyen et long termes. VEGA souscrit totalement à l’objectif de réaliser les travaux d’entretien préventif permettant de maintenir le patrimoine routier en bon état en prévoyant la réalisation de travaux de surface là où ces interventions sont encore utiles et peu onéreuses.
De la même manière, VEGA est favorable à d’élaboration de plans d’investissement communaux (PIC) regroupant des projets bénéficiant d’une subvention régionale pour un montant équivalent à 150% de l’enveloppe accordée, comme le permet la règlementation, afin d’anticiper les éventuelles difficultés de mises en œuvre ou de possibles reports de chantiers de travaux.
Dans les faits, il n’est pas rare que des entrepreneurs, parmi lesquels de grands opérateurs publics et leurs sous-traitants, propriétaires ou gestionnaires d’équipements en sous-sol, engagent des chantiers d’importances diverses sur des voiries communales sans même avoir introduit une demande d’autorisation, que de tels chantiers soient à l’arrêt pendant des semaines sans raison particulière ou qu’il y ait des manquements créant un réel danger pour les usagers et les riverains (signalisation absente ou défectueuse, protections insuffisantes…). VEGA demande que de telles infractions soient systématiquement relevées et sanctionnées.
Force est de constater aussi que pas mal de routes ou de tronçons sont très dégradés et présentent un vrai danger pour les usagers, particulièrement les 2 roues. Les marquages au sol sont eux aussi localement absents ou effacés, parmi lesquels des passages pour piétons et des couloirs pour les cyclistes.
La sécurité routière et la qualité du cadre de vie sont complémentaires. A cet égard, VEGA rappelle qu’il est évidemment indispensable d’intégrer dans les projets de rénovation tous les équipements et les services attenants à la voirie (égouttage, éclairage…) et de mettre en place les cheminements sécurisés pour les modes de transport doux que sont la marche et le vélo, appelés à se développer à l’avenir. Des plantations d’arbres d’essences adaptées doivent également être envisagées en vue d’embellir les quartiers et de tempérer les excès de chaleur. Enfin, les aires de détente et de repos doivent être intégrées dès la conception des projets et non considérés comme des éléments secondaires. Quant aux zones de parcage des voitures, leur nombre, leur conception, leur destination et leur gestion sont autant d’éléments déterminants pour la dynamique et le renouveau des quartiers et la qualité de vie des habitants.
VEGA demande que la surveillance des chantiers de voirie et le contrôle de la bonne exécution des travaux soient parfaitement assurés.
VEGA est favorable à une pleine adhésion de la Ville à la plateforme Powalco, créée sur base du « décret impétrants » du 30 avril 2009, en vue d’une gestion plus efficace des chantiers de voirie (programmation, échanges d’informations pour la coordination et exécution des chantiers).
Enfin, VEGA est attentive à ce que tous les quartiers bénéficient d’une même attention de la part des pouvoirs publics en matière de qualité et d’entretien de l’infrastructure routière.