Quelles soient liées à l’âge, au genre, à l’orientation sexuelle, à l’origine des personnes, les discriminations sont encore bien présentes dans notre ville. La lutte contre cet état de fait est affaire de tous. Au niveau communal, une politique transversale est nécessaire.
Organisé par la ville, ce réseau de vigilance et de lutte contre les discriminations regrouperait des représentants des pouvoirs publics — échevinats, administration, CPAS, police, etc., — et du secteur associatif présent dans les quartiers — associations sportives, inter/culturelles– ainsi que certaines instances régionales et communautaires — CRIPEL, Centre pour l’Egalité des chances, etc.
Il recevrait les plaintes, formulerait des propositions et aurait une mission de prévention, d’information et de soutien direct aux victimes par ses nombreux relais dans les quartiers.
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Les commentaires postés par les internautes
Création d’un réseau de vigilance et de lutte contre les discriminations
La lutte contre les discriminations n’est qu’un aspect des politiques sociales. Favoriser la compétitivité des plus faibles n’a de sens que si on se bat par ailleurs pour assurer à chacun une place - et pas seulement une chance d’occuper une des places en nombre toujours insuffisants. Cela vaut pour le logement comme pour l’emploi. La vraie gauche est celle qui se préoccupe autant des places que des chances, autant des logements ou des emplois raréfiés par la spéculation existant sur les deux marchés que de mettre les demandeurs (d’emplois ou de logements) en situation de disposer de meilleurs avantages compétitifs.
L’égalité des chances - accessibilité aux ressources - ne suffit pas et est inacceptable si elle permet d’éluder la responsabilité sociale en terme de disponibilité des ressources nécessaires.