Il y a véritablement une demande d’alphabétisation non rencontrée et c’est dans notre société, pour une formation de gauche comme VEGA, une situation totalement inacceptable !
Le savoir faire est là mais comme pour le reste, il s’agit d’une volonté politique de décider d’allouer le budget nécessaire pour aider les structures en place et augmenter l’offre.
En effet, des structures existent. Au niveau du pouvoir communal, il y a des bibliothèques de quartier (il y en a 13) comme par exemple Droixhe ou les Vennes qui font un travail remarquable dans ce sens, avec des groupes réduits, un support informatique et un accompagnement individuel. Malheureusement, des locaux souvent trop exigus et un manque évident de personnel sont un frein au développement de ces lieux. Au niveau de la Communauté Française, d’autres structures beaucoup plus importantes comme Lire et Ecrire font un travail de type plus « scolaire » mais aident beaucoup plus de monde. Cette association a aussi un grand rôle fédérateur. Toutefois, les petites structures accueillent plus facilement certains publics. Ainsi, des femmes magrébines osent aller à la bibliothèque apprendre et participer à leur rythme à des tables de lecture pendant que leurs enfants sont pris en charge par du personnel spécialisé. Pour certaines, cela sert de tremplin et les incite à s’inscrire à des cours plus poussés. Il y a un lien évident avec l’interculturel. C’est pourquoi l’échelon local (communal) à un rôle essentiel.
Nous souhaitons faire du combat pour un taux d’alphabétisation maximal une des grandes priorités sur le plan communal. Pour atteindre cet objectif, il faut d’une manière générale trouver des locaux et du personnel enseignant adaptés à deux grands groupes spécifiques :
1) ceux qui ne savent pas lire ni écrire
2) ceux qui ne savent pas lire ni écrire en français mais bien dans une autre langue (c’est très souvent le cas des personnes venant des pays de l’Est)
Un troisième groupe concerne certains enfants qui rencontrent des difficultés scolaires, groupe qui pourrait être gérer dans le cadre de l’enseignement communal (là aussi il faut y mettre les moyens)
Il faut noter que l’apprentissage via l’ordinateur ne convient pas à tout le monde mais a le grand avantage de faire entrer l’apprenant dans le monde informatique (sous prétexte parfois d’un but très concret, par exemple l’étude du code de la route afin d’obtenir le permis de conduire oblige à apprendre le français). Nous proposons de renforcer son utilisation.
L’analphabétisation d’une partie des Liégeois est un mal qui doit concerner tous les Liégeois ! Ce n’est pas une fatalité !
Voir aussi : Valoriser le rôle des bibliothèques publiques.
relu par AM
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Les commentaires postés par les internautes
Faire de l’alphabétisation une priorité
Quid de l’apprentissage du civisme et des gestes verts dès le plus jeune âge à l’école ? Etes-vous satisfaits de l’importance prise par ces 2 matières fondamentales dans les écoles ? Estimez-vous que nos enfants intègrent tous celà ? Nous avons aujourd’hui de plus en plus à faire à des parents démissionnaires et un nivellement par le pas des exigences du système scolaire. L’école est l’endroit numéro pour inculquer ces valeurs qui manquent à l’heure actuelle et qui sont la base de bonnes relations humaines dans le future.