Faciliter l’autopartage des voitures...

La pratique de l’autopartage répond à une demande et est en plein développement dans toutes les villes et leurs agglomérations. Car sharing (Cambio - usage de places de stationnement réservées) ou free floating (l’usager prend sa voiture et l’abandonne librement en rue dans la zone couverte), les formules sont diverses et continuent de se développer.

Les adeptes de l’autopartage ne sont pas seulement des personnes « de 25 à 39 ans » mais aussi des familles et des personnes âgées qui y trouvent un service adapté à leurs besoins  : on ne doit plus forcément posséder pour utiliser et partager est devenu une tendance lourde qui séduit un large public. De plus en plus, on peut aujourd’hui disposer des avantages de la voiture sans ses inconvénients tout en faisant du bien à l’environnement. Les entreprises, les administrations, les universités… s’intéressent de plus en plus à l’autopartage. Les divers systèmes offrent des possibilités de déplacement efficaces et concurrentielles à la fois en ville (free floating) et pour en sortir (car sharing).

En tant qu’alternative à la voiture individuelle, l’autopartage constitue une partie de la solution en vue d’une meilleure mobilité en ville et dans sa périphérie. Vu leur taux de charge, on estime par exemple qu’une voiture en car sharing remplace de 10 à 15 voitures sur la route (en fonction des villes) ! L’autopartage développe des synergies avec les transports en commun et devient un élément important d’une mobilité intégrée. Dans le même sens, le vélo - traditionnel et électrique - , notamment partagé, est appelé à connaître un énorme boom.

En ville et dans les zones bien desservies en transports en commun, l’autopartage permet de ne pas avoir de voiture personnelle, comme c’est le cas pour 75% des utilisateurs de voitures en car sharing. De moindre coût, la voiture partagée est aussi accessible à une catégorie de la population qui n’a pas les moyens d’en posséder une. Enfin, l’autopartage permet de réduire les espaces de stationnement et de les consacrer à des usages plus directement utiles à la vie et au fonctionnement des quartiers.

...et des vélos

L’autopartage et le covoiturage sont très complémentaires et doivent évoluer de concert.

Liège dispose aujourd’hui d’une quinzaine de stations de car sharing constituées de 2 ou 3 emplacements. Des développements importants, notamment à partir de véhicules électriques, sont en cours de déploiement au centre ville et dans plusieurs quartiers et à proximité de grosses infrastructures (hôpitaux, Sart Tilman).

Le vélo partagé est aussi un élément essentiel de la mobilité intégrée que VEGA propose de mettre en place.

VEGA propose de :

  • favoriser le développement des collaborations actives entre les sociétés de car sharing et les TEC liégeois et la SNCB en vue d’une meilleure complémentarité de l’offre de transports ;
  • travailler en collaboration avec les acteurs de l’auto partage et d’autres opérateurs spécialisés en vue de la mise à disposition de vélos partagés ;
  • associer systématiquement l’offre de service aux projets urbanistiques de grande ampleur (logements, fonctions économiques…).

A l’échelle des communes de l’agglomération liégeoise, VEGA propose de :

  • implanter un service d’autopartage de voitures dans tous les centres urbains ;
  • d’inclure le partage de voitures dans la stratégie de mobilité et de lui accorder une place croissante jusqu’à constituer une réelle alternative à la propriété individuelle d’un véhicule motorisé.

A l’échelle des communes urbaines et de la ville de Liège, VEGA propose de :

  • doter d’ici 2020 chaque quartier d’emplacements de car sharing ;
  • étendre rapidement le service de partage aux vélos ;
  • aménager, d’ici 2022, une station d’autopartage de 2 emplacements minimum dans tous les parkings publics existants et à construire d’au moins 60 places et adapter ce nombre d’emplacements avec la taille des parkings ;
  • de favoriser l’aménagement d’une station d’auto partage de 2 emplacements minimum dans les parkings privés extérieurs, existants ou à construire, d’au moins 60 places, situés dans des endroits opportuns en terme de mobilité intégrée ;
  • de faire d’une future gare d’autocars à Liège un hub des transports en commun et d’y adjoindre un espace réservé à l’auto et au vélopartage, comme alternatives à la possession individuelle d’une voiture.
 

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