Monsieur le bourgmestre,

Vous avez annoncé, au mois de juin, que les subsides escomptés pour l’aménagement d’un parc public sur le site de l’ancienne friche Palmolive, dans le quartier du Longdoz, avaient été refusés par le gouvernement wallon.

Nous ignorons toujours les conséquences précises de ce revers sur la réalisation du projet — même si, fort heureusement, l’achat du terrain par la Ville est désormais irrévocable.

Pour la Coopérative politique VEGA, qui a porté ce dossier depuis plusieurs années et obtenu du Collège de s’y engager, il est essentiel que le projet avance rapidement.

C’est pourquoi, s’il devait se confirmer qu’une difficulté financière compromet la réalisation du projet, nous aimerions que soit envisagée, au moins pour le court ou le moyen terme, une solution d’aménagement et d’utilisation à coûts réduits, dans lequel le rôle de l’autorité publique se limiterait à la sécurisation des lieux — avant de confier ceux-ci à un ou plusieurs acteurs associatifs, par exemple sous la forme d’un appel d’offres assorti d’un budget. L’opérateur se verrait confier la gestion des lieux, à charge pour lui de les rendre accessibles au public dans le cadre d’un projet ouvert aux citoyens.

Des expériences menées sur de telles bases se sont révélées concluantes. Je pense notamment au Musée de l’éphémère, qui s’est ouvert cet été sur une friche située à l’arrière de l’Hôtel de Ville d’Herstal. Une telle approche serait également de nature à poursuivre la dynamique enclenchée à Liège avec le « permis de végétaliser » ou avec les initiatives portées par les « Incroyables comestibles ».

En l’attente de vous lire, je vous adresse, Monsieur le bourgmestre, mes salutations les meilleures.

François Schreuer
Conseiller communal