Défendre la vie festive et nocturne tout en engageant des mesures concrètes de réduction des gênes sonores

La politique communale actuelle semble sévir quant aux nuisances sonores sans nuancer les différents acteurs de la vie culturelle liégeoise. De petits lieux culturels sont menacés de fermeture sous l’impulsion de plaintes de voisinage pourtant parfois très localisées.

Chez VEGA, il nous semble important de bien nommer les choses et de réfléchir à des moyens de concertation alternatifs. Lorsqu’on parle de nuisances nocturnes due à la « vie festive » liégeoise, on oublie une chose, c’est que derrière certains événements festifs (concerts, rassemblements) il y a des gens, des artistes ou des acteurs de la vie socioculturelle qui expriment la vitalité de leur activité ou de leur quartier, souvent mus par des mobiles réellement philanthropiques.

Pour autant, nous sommes également sensibles chez VEGA à cette problématique du bruit, véritable enjeu de santé publique et potentiellement source de réelles pollutions urbaines. C’est pourquoi nous désirons engager des mesures adéquates pour défendre l’indispensable vitalité festive et culturelle de la Ville, tout en responsabilisant ceux qui l’animent face aux possibles gênes qu’elle génère.

À cette fin, nous désirons soutenir des mesures concrètes telles que le financement de l’insonorisation des lieux de fête et de spectacle, l’installation de fumoirs et d’extracteurs (le problème reposant largement sur des excès sonores liés à la présence des fumeurs sur les trottoirs), une meilleure réflexion sur les restrictions en termes de décibels notamment lors des grands événements liégeois à qui semble accordée beaucoup plus d’indulgence (City Parade, Tour de France…).

Nous croyons enfin à une diversification des moyens de contrôle, la police ne pouvant assurer seule un travail de terrain sur ce problème épineux. Nous voulons encourager une concertation possible via des médiateurs de quartier qui pourraient engager entre les habitants d’un même lieu un dialogue plus ouvert sur les besoins de chacun (besoin compréhensible de quiétude des habitants, vitalité et survie de la vie culturelle de certains lieux et événements).

Quant aux nuisances sonores et lumineuses, plutôt que d’en incriminer seule la vie festive et culturelle liégeoise, nous voulons faire la différence chez VEGA entre ces « bruits » de la vie liégeoise et ceux réellement polluants et incessants engendrés par la publicité commerciale, l’éclairage abusif, les véhicules aux pots d’échappement trafiqués…

 

Réagir, commenter, compléter, critiquer,...

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Les commentaires postés par les internautes


Défendre la vie festive et nocturne tout en engageant des mesures concrètes de réduction des gênes sonores

Posté le 28 août 2012, par Le Hangar asbl

Très bonne initiative

Le hangar asbl

Répondre à ce message

Défendre la vie festive et nocturne tout en engageant des mesures concrètes de réduction des gênes sonores

Posté le 30 août 2012, par Anne Mathurin

La foire d’octobre engendre aussi des décibels même s’ils sont surveillés. La gare des Guillemins accueille également des concerts nocturnes (apparemment privés) qui s’entendent dans tout le quartier environnant. Sans parler des festivals comme Les Ardentes !!! Le problème vient aussi de la sonorisation qui depuis une dizaine d’années est une course aux décibels. Le festival Jazz04 est un exemple à suivre : concerts sans sono ou avec très peu de volume sonore. L’écoute était extraordinaire dans le public, tout le monde y gagne.
Autre problème sonore en ville : les voitures qui débitent un son digne des Ardentes, fenêtres ouvertes, à toutes heures du jour...et de la nuit. Les conducteurs de ces juke box sur roues ne doivent pas entendre les sirènes des ambulances et des pompiers et sont potentiellement des dangers routiers. La police locale peut-elle verbaliser ? Et si oui, le fait-elle ?

Répondre à ce message

Défendre la vie festive et nocturne tout en engageant des mesures concrètes de réduction des gênes sonores

Posté le 11 octobre 2012

Je vis dans le quartier de l’Opéra, rue de la Casquette. J’aime le dynamisme, le rythme de Liège, néanmoins, après des journées parfois bien chargées, j’aime à profiter de la sérénité de moments calmes, particulièrement au petit déjeuner ou mieux, en pleine nuit.

Lors du chantier de l’opéra royal, le bruit occasionné par les travaux était pénible, bien qu’inévitable, je l’admets. Le tintamarre dû aux travaux, parfois dès les petites heures du matin, pouvait être irritant... Lorsque l’échéance du chantier arriva, certains week-end ont également été rythmé par le vacarme du chantier. Aujourd’hui, celui-ci est enfin achevé. Nous pouvons désormais profiter des vocalises des chanteuses et chanteurs préparant les concerts à venir. Un peur bonheur... très vite gâché par les multiples chantiers et nuisances sonores qui ont succédé à ceux de l’Opéra. Un café en rénovation rue des Dominicains, les travaux sur les trottoirs de la rue, et maintenant, la pose de plots au milieu de la rue pour séparer la circulation des voitures et des autobus, et, bientôt, la transformation de la rue en piétonnier...
La musique du marteau piqueur peut être lassante, à force.

Le soir, la boîte de nuit, située à l’entrée de la rue est mal insonorisée et les aérations font office de transmetteur du son. Je ne suis pas contre une bonne soirée ou un moment de folie avec la musique à fond pour passer l’aspirateur, mais la nuit, à 5 ou 6 heure du matin, je préfère dormir. Il n’est nullement question de porter plainte, ou de demander la fermeture de cet établissement tout comme c’est le cas actuellement et malheureusement pour le "Fiacre", place Saint-Denis... De telles mesures sont complètement disproportionnées. Des solutions simples et efficaces existent pour contenter chacun. J’apprécie ainsi tout particulièrement la proposition de Vega d’apporter une aide aux propriétaires pour juguler ces nuisances au lieu de "punir" bonnement et simplement… et surtout bêtement.

Enfin, je suis fréquemment réveillée par les cris des passants se défoulant verbalement sur les sans abris réclamant de la monnaie pour manger ou autre. Il ne s’agit pas ici d’une remarque au sujet de la lutte contre la mendicité ni contre la toxicomanie urbaine, mais bien sur l’agressivité et la démesure des passants et fêtards. Cette nuisance est bien plus que sonore. Mais que faire, qui blâmer ? Quelles solutions ? Il s’agit peut-être d’un autre débat...

Je ne suis pas si réactionnaire que ça... si ?

Merci Vega pour vos initiatives !

Répondre à ce message