La traction chevaline présente de très nombreux avantages, qui plaident pour sa réintroduction dans certains services publics, même si la majorité liégeoise a refusé de suivre la proposition de VEGA de réaliser une expérience pilote en la matière.
La Wallonie a une tradition millénaire dans l’élevage de l’exceptionnel cheval Ardennais et le savoir-faire wallon dans le domaine équin est reconnu au niveau mondial, notamment grâce au centre de Mont-le-Soie et à la faculté vétérinaire de l’ULiège. Un retour économique réel est à attendre pour la région.
De nombreuses expériences de réintroduction de la traction chevaline dans des services locaux ont été réalisées avec des résultats probants, en Belgique, notamment à Schaebeek et Jette, et dans les pays voisins, notamment dans diverses municipalités bretonnes.
La traction chevaline permet une réduction substantielle des émissions de gaz à effets de serre, non seulement en exploitation, mais également au niveau de l’énergie grise, par rapport aux véhicules motorisés, mais aussi une réduction du bruit et des émissions de polluants atmosphériques locaux.
La traction chevaline contribue positivement à l’image de la ville, comme à celle des travailleurs communaux (volontaires) amenés à travailler avec les chevaux. Elle participe à apaiser les espaces publics et particulièrement les espaces verts.
Elle représente enfin une économie non négligeable dans la durée.
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Les commentaires postés par les internautes
Et aussi à Louvain-la-Neuve
C’est vraiment sympa, à LLN, de voir les employés communaux, sur le piétonnier, vaquer à leurs occupations avec leurs chevaux et leur carriole !