Deux des propositions phares de VEGA pour pacifier la ville et la rendre plus agréable à vivre et à habiter consistent à améliorer la convivialité des espaces publics et augmenter massivement la part des déplacements en TEC et via les modes actifs que sont la marche et le vélo.
Limiter la vitesse à 30 km/h à l’intérieur des quartiers participe à ces objectifs.
La pratique du vélo est étroitement liée à l’existence d’infrastructures sécurisées : ce facteur est aujourd’hui très limitant et VEGA plaide pour la réalisation d’itinéraires irriguant l’ensemble de la ville.
Une des principales difficultés dans la mise en place d’une politique cyclable à Liège se trouve néanmoins dans l’étroitesse d’une grande partie de son réseau viaire ancien, qui ne permet pas de réaliser partout des infrastructures satisfaisantes. Dans ce cas, la coexistence des vélos et des voitures est obligatoire mais ne sera optimale et donc sécurisée et profitable à toutes les catégories de cyclistes que si la vitesse motorisée est limitée à 30 km/h.
VEGA est favorable au partage de l’espace public dont la réduction de la vitesse est la condition sine qua non. Cette approche nous semble d’ailleurs préférable, sur le fond, au zonage systématique de l’espace public voire, dans certains cas, à la création de boucles visant à compliquer les parcours automobiles, une mesure dont les effets pervers ne sont pas négligeables (allongement des distances parcourues dont des émissions polluantes, incitation à la vitesse…).