La politique de propreté de la Ville de Liège coûte cher, très cher ; elle pèse lourd dans le budget communal : propreté publique, désinfection et nettoyage, collectes (privatisées)... Malgré des investissements énormes et récurrents, le développement de certains équipements, l’engagement du personnel dédicacé et les messages d’information, la situation demeure insatisfaisante :
- de nombreux et sérieux problèmes de propreté demeurent dans pratiquement tous les quartiers : encombrants abandonnés, poubelles publiques vandalisées, abandon de canettes et autres déchets dans les rues, déjections canines...
- la production des déchets ménagers de la Ville de Liège stagne depuis des années, aux alentours de 300 kg / an. habitant. Quant au taux de recyclage, il est de l’ordre de 35%, bien inférieur aux 55% requis par la Wallonie, alors que l’objectif du nouveau « plan wallon des déchets-ressources » (PWD-R) adopté par le Gouvernement wallon le 22 mars 2018 est de se conformer à la Directive cadre déchet 2008/98/CE en cours de révision et qui entrera en vigueur vers le 1er juillet 2020 ; elle prévoit des taux de réemploi et de recyclage des déchets municipaux * s’élevant au minimum à 55, 60 et 65% en 2025, 2030 et 2035.
* déchets en mélange et déchets collectés sélectivement provenant des ménages et d’autres sources lorsque ces déchets sont similaires par leur nature et leur composition aux déchets provenant des ménages.
Ce triste constat n’est pas immuable mais une politique de propreté publique et de ramassage des immondices plus proactive est absolument nécessaire.