Dix ans de pratique comme médecin généraliste, d’abord en Outremeuse puis dans le quartier Saint-Léonard, ont convaincu Gilles de l’importance, au delà des soins de santé, de renforcer la « capacité d’agir » des gens — et que les politiques communales doivent y contribuer. De manière générale, il a lui-même du mal à résister aux sirènes de l’action collective. Investi dans le mouvement des Maisons Médicales, dont il apprécie l’esprit autogestionnaire, il enseigne également son métier à l’Université de Liège, monte sur son vélo de course dès qu’il le peut, jardine, chante et change des langes à ses heures perdues.
