Au niveau fondamental et secondaire, augmenter, autant que possible, le nombre d’heures consacrées à la langue française.

Il y a aussi le problème de l’école qui casse. J’ai été confronté à des élèves qui prétendaient être mauvais alors qu’ils avaient eu des difficultés scolaires. Ils avaient intégré le fait qu’un mauvais élèves est mauvais. En fait, l’exclusion scolaire fait des dégâts considérables chez des êtres sensibles. la question de l’exclusion pose la question de l’évaluation. L’évaluation et la hiérarchisation scolaire n’améliorent pas les résultats des meilleurs, elles abaissent le niveau moyen comme l’indique les comparaisons entre les systèmes très discriminants comme le nôtre et ceux qui le sont moins comme en Finlande.
La question de l’évaluation ne peut être abordée que dans l’enseignement communal dans le cadre de ces élections. Mais, au sein de l’enseignement communal, des expérimentations pédagogiques peuvent aller dans ce sens, par exemple dans des cours de promotion sociale ou dans des cours d’alphabétisation. Entendons-nous bien, il ne s’agit pas de tenir des propos lénifiants, d’affirmer que tout le monde a les mêmes capacités. Il s’agit d’imaginer une école qui permette à chacun de tirer le meilleur de lui-même, il s’agit d’imaginer des élèves qui sortent renforcés par l’école, pas diminués.

Cordialement,
patrick

...ça me fait penser à une étude américaine, je pense, qui démontre que l’enfant dispose d’une créativité incroyable qu’il perd progressivement au fur et à mesure qu’il avance dans le moule scolaire. Heureusement certaines écoles envisagent l’éducation avec un regard plus large sur celle-ci.

À la Haute Ecole de la Ville (catégorie pédagogique), il faut donc imposer à tous les futurs enseignants un module sur le rapport à la transmission du savoir des classes populaires.

Cette idée me semble être plus idéologique qu’autre chose, je veux dire par là que je doute que ça donne des résultats concrets. Les professeurs sont déjà formés et ouverts à la diversité des élèves qu’ils vont rencontrer. Le soutien pour les devoirs est important et l’idée de remédiation effectuée par les élèves de la haute école me semble brillante.

Un point peut-être à mettre au goût du jour serait les nominations. J’avais une collègue l’an passé qui travaillait dans l’enseignement depuis 20 ans à la ville au même poste sur les mêmes heures et qui n’était toujours pas nommée. Je pense que l’enseignement devrait donner une stabilité de l’emploi après un certain nombre d’années.

Non, ce n’est pas juste idéologique. Cela provient au contraire d’observations sociologiques concrètes, qui montrent que la reproduction des inégalités sociales à travers l’école commence dès la maternelle. Il ne s’agit pas seulement d’être sensibilisé au sujet de la diversité, mais de réfléchir aux actions pédagogiques qui renforcent les inégalités ou au contraire les compensent.

Pour ce qui est des nominations, je suis bien d’accord avec vous et pas étonnée de l’exemple que vous donnez. Il s’agit d’un problème vécu par l’ensemble du personnel communal. Ce sujet est traité dans la fiche concernant la gestion du personnel communal, dans la catégorie « social ».

Une question se pose :

Pourquoi n’est-il question ici que de l’enseignement communal ? À la grosse louche cela ne représente que 40 pour cent de la population scolaire. Quelle est la position de VEGA sur le libre qui ne cesse, au vu de la bonne rentrée 2012, de rencontrer les besoins et attentes d’un bon nombre de citoyens ?

Par conséquent, que comprendre de ce qui n’est pas clairement dit ?

Simplement que l’échevin de l’instruction publique ne gère que les écoles communales.
Nous avons écrit un programme en vue des élections communales et nous en sommes tenus aux écoles sur lesquelles nous pourrions agir une fois élus.

Je vois l’enseignement du futur (proche) comme ceci :
à l’instar de la formation au permis de conduire :

– on généralise le jury central où l’élève passe librement une matière qu’il pense connaître au moment où il se sent prêt et obtient un brevet (qui le dispense évidemment du cours)
– il obtient un certificat après avoir obtenu un "paquet" de brevet
– les enseignants préparent à ces examens en étant du côté de l’élève sans devoir sanctionner en fin de "cycle" et mettent en ligne leurs cours de façon gratuite et contrôlée par tous.
– les cours de musique, sport, lecture deviennent libres et accessibles durant la journée allongée(correspondant à une journée d’adulte)
– on ne sort de l’école qu’avec un grade suffisant

Juste une remarque concernant cette page : "a priori" ne s’écrit pas avec un "a" accent grave. C’est du latin, et il n’y a pas d’accent en latin.
Pour une page sur l’enseignement, c’est le comble... Je n’ai pas vérifié, mais il se pourrait que cette erreur se retrouve sur d’autres pages.
Bien à vous.

Vous avez parfaitement raison, mais cette erreur est malheureusement contenue dans le logiciel que nous utilisons pour éditer le présent site web (SPIP).