VEGA dit « non » aux conteneurs à puce !

L’Assemblée de la Coopérative politique VEGA, réunie le 19 septembre, a pris connaissance du projet du Collège communal liégeois d’utiliser des « conteneurs à puce » pour la collecte des déchets à partir de juillet 2015. En vue du vote qui aura lieu lors du Conseil communal du 30 septembre, notre Assemblée s’est positionnée contre le dispositif proposé.

Préambule : des limites de la responsabilité individuelle pour résoudre les problèmes sociaux

La principale raison à la tenue du présent débat est une directive européenne, qui impose l’application du « coût vérité » dans la collecte des déchets — non sans ouvrir quelques abîmes conceptuels.

Nous ne perdons pas de vue, en effet, que les comportements individuels sont, pour une large part, déterminés par le contexte dans lequel ils sont posés. S’il n’existe pas de service de bouteilles de lait consignées dans un quartier, est-il juste et constructif de reprocher à ses habitants d’acheter des tetra-pack ? Là où il n’existe pas de service de transport en commun alternatif, pénaliser l’usage de la voiture est-il une mesure progressiste ? Nous ne le pensons pas.

La façon de poser le débat est donc tout sauf neutre. Nous attirons donc en particulier l’attention sur le fait que, si l’on souhaite responsabiliser davantage les ménages sur la quantité de déchets qu’ils produisent, la lutte contre le sur-emballage doit être une priorité absolue — ce qui est loin d’être le cas à ce jour, depuis le niveau européen jusqu’au niveau local.

Les arguments des promoteurs du système

Pénibilité du travail & efficacité technique. Le principal argument en faveur des conteneurs à puce réside dans le fait qu’ils permettent de réduire la pénibilité du travail du personnel chargé de la collecte des déchets. C’est un argument important et nous reconnaissons la nécessité d’apporter des solutions dans ce sens (même s’il ne nous paraît pas évident que la manutention de conteneurs dans des contextes parfois difficile soit nécessairement plus simple que la collecte de sacs en plastique). Nous pensons que le travail pénible doit être, dans une société, réduit autant que possible et que la mise en oeuvre des outils techniques permettant d’aller dans ce sens doit être envisagée. Nous notons cependant que d’autres dispositifs (des conteneurs collectifs, par exemple) permettent également de mécaniser la collecte des déchets — de manière d’ailleurs beaucoup plus efficace que les conteneurs individuels dont la manutention est terriblement chronophage (au point de devoir limiter le nombre de levées autorisées par an pour garder une certaine praticabilité au système).

Quantité de déchets produits. La seconde raison avancée est que ces conteneurs permettraient de réduire la production totale de déchets non valorisables, notamment en séparant (enfin) les organiques du tout-venant. Il s’agit là aussi d’un objectif que nous soutenons et dont la nécessité est évidente dans le contexte écologique que nous connaissons. Pour atteindre cet objectif, la responsabilisation des comportements individuels est probablement indispensable. Nous notons cependant que le principe du sac payant constitue d’ores et déjà une forme de responsabilisation des usages individuels (puisqu’on paie à proportion de ce que l’on produit). Il semble donc que c’est surtout en retirant les déchets organiques du tout-venant qu’il est possible de réduire la quantité de ceux-ci.

Déchets organiques. En ce qui concerne les déchets organiques, la mise en place d’un ramassage spécifique assorti d’une filière de bio-méthanisation nous paraît en tout état de cause préférable à la situation actuelle. Il s’agit d’une filière qui mérite d’être développée. Nous considérons cependant que le compostage local, au niveau individuel (que ce soit dans un jardin ou via du lombricompostage sur un balcon) ou collectif à l’échelle d’une rue ou d’un quartier, reste préférable et devrait être beaucoup plus promu et valorisé dans le dispositif d’ensemble. Nous souhaitons que des initiatives soient prises en ce sens, notamment en collaboration avec le service des plantations.

Les problèmes qui mériteraient plus d’attention

Un coût probablement prohibitif. Le Collège communal communique sur le fait que les conteneurs ne vont pas augmenter la facture pour les ménages : c’est faux. Partout où il a été introduit, le conteneur à puce a eu un impact financier non négligeable pour les habitants. Cette augmentation reflète d’ailleurs en partie l’augmentation du coût pour l’autorité communale (qui s’explique par l’investissement important qui doit être consenti pour l’équipement en matériel et sans doute aussi par le coût d’exploitation supérieur, en raison du temps nécessaire à la collecte). Nous relevons à cet égard l’avis négatif rendu par le Directeur financier de la Ville de Liège sur ce projet.

Gestion publique... ou pas. Nous notons encore que la mise en oeuvre du nouveau système de collecte coïncidera avec la fin de l’actuel contrat conclu par la Ville de Liège pour le ramassage des déchets. Cela pourrait laisser espérer un retour de la collecte dans le giron du service public — ce que souhaite VEGA. Nous n’avons cependant aucune garantie que la collecte sera directement gérée par Intradel. Celle-ci pourrait se contenter de confier cette tâche au secteur privé, comme la Ville le fait aujourd’hui avec Shanks. Autrement dit : la Ville perdra en fait encore un peu plus le contrôle sur le service de collecte des déchets. C’est inacceptable à nos yeux. Nous souhaitons au contraire que la collecte des déchets soit gérée en régie publique, sous le contrôle direct de la Ville de Liège.

Conséquences pratiques des conteneurs. Mais venons-en au système lui-même, à ce fameux conteneur à puce. Ses implications concrètes sur la vie quotidienne de nos concitoyennes et de nos concitoyens s’annoncent nombreuses et globalement négatives. Sur base de témoignages recueillis dans des communes qui sont déjà passées aux conteneurs à puce (Huy, Fléron, Seraing, St Nicolas,...), nous notons notamment les éléments suivants.

  • PMR & trottoirs étroits. Un grand nombre de trottoirs liégeois sont trop étroits pour permettre la circulation des personnes à mobilité réduite si les trottoirs sont encombrés par de nombreux conteneurs en plastique. Dans certains cas, c’est tout simplement la mobilité piétonne qui est compromise. L’utilisation de conteneurs (en particulier de la taille actuellement proposée) ne saurait être envisagée dans ces rues.
  • Embouteillages. Le temps nécessaire au déplacement, à la levée puis à la remise en place de chaque conteneur (sans parler de la gestion éventuelle des cadenas,... qui seront bien nécessaires) annonce des embouteillages homériques les jours de collecte. Et cela malgré le fait qu’Intradel souhaite limiter à 30 par an le nombre de levées autorisées par ménage (contre 52 aujourd’hui).
  • Hygiène. L’obligation de stocker, à de nombreuses reprises pendant l’année, ses déchets pendant deux semaines consécutives (le nombre de levées étant limité à 30 par an dans le dispositif actuellement proposé) pose un problème d’hygiène considérable – en particulier pour les personnes ne disposant par d’une cour, d’un jardin donnant accès à la rue ou d’un garage ; ce dont se font d’ailleurs largement écho les habitants des communes étant déjà passées au système des conteneurs.
  • Cadenas. On peut vraisemblablement s’attendre à ce que des indélicats placent leurs déchets dans des conteneurs ne leur appartenant pas ; ce qui implique la gestion de cadenas et autres dispositifs de protection coûteux (qu’ils soient payés par la collectivité ou par les ménages) et dont chacun se passerait volontiers. La réponse d’Intradel à ce propos (« les gens ont tendance à remplir au maximum leur conteneur en limitant les levées, ce qui réduit les fraudes ») renvoie au point précédent, concernant l’hygiène. Notons que d’autres systèmes (le sac payant ou le conteneur collectif) ne présentent pas ce genre d’inconvénients.
  • Atteinte à l’autonomie des plus âgés. La manipulation de conteneurs dans des escaliers (par exemple depuis une cave) ou d’autres espaces étriqués peut être délicate voire impossible pour des personnes malades, handicapées ou âgées. Les conteneurs risquent donc de contribuer à réduire l’autonomie de certaines personnes (et la logique bureaucratique prévoyant une possible dérogation pour ces personnes n’est pas une réponse satisfaisante, en ajoutant de la paperasse et des démarches à toute celles qu’elles ont déjà à gérer).
  • Vie privée. L’enjeu de protection de la vie privée n’est pas mince. VEGA constate que, sous couvert de simplification de la gestion, l’arrivée d’une nouvelle puce électronique dans notre environnement quotidien risque d’avoir des conséquences très lourdes et, dans certains cas, abusives — au regard de la nécessité fondamentale pour chacun de pouvoir se débarrasser de ses déchets — sur nos formes de vie. Les sans-papiers, les squatteurs, les personnes précaires en séjour temporaire,... et toutes les autres personnes qui ne sont pas domiciliées n’ont pas d’existence aux yeux de l’administration : est-ce à dire que ces personnes n’auront pas de possibilité d’évacuer leurs déchets ? Que les personnes seules devront se contenter d’un mini-conteneur ? Que les personnes qui pour une (bonne) raison ou une autre (la présence d’enfants en bas-âge qui ont besoin de langes, une santé nécessitant des soins lourds produisant beaucoup de déchets,...), produisent plus de déchets que la moyenne seront dans le viseur de l’administration et devront s’en justifier ? VEGA s’oppose par conséquent au fichage de la production de déchets des individus. La présence d’un système électronique ne nous semble défendable que s’il est anonymisé.
  • Une technologie non locale. Nous nous interrogeons sur la pertinence d’introduire, à très large échelle (des centaines de milliers d’exemplaires pour la seule Ville de Liège) des éléments matériels technologiques sophistiqués dans quelque chose d’aussi simple qu’une poubelle. Il s’agit d’une technologie inutilement compliquée, non-fabriquée à Liège, et probablement pas y fabriquable avant longtemps.

Pour une taxe urbaine moins injuste

Nous pensons que le changement du système de collecte est une bonne occasion de revoir la taxe urbaine. La situation actuelle est en effet injuste à plusieurs égards.

  • Progressivité. Elle pèse proportionnellement (beaucoup) plus lourdement sur les ménages les plus pauvres (la seule réduction n’est accordée qu’en dessous d’environ 9000 euros/an, soit un plafond trop bas pour la plupart des allocations sociales). VEGA souhaite que la taxe urbaine — actuellement forfaitaire — soit modulée en fonction du revenu des ménages. Nous proposons d’instaurer des tranches afin de moduler la taxe en fonction des revenus des ménages.
  • Part fixe trop importante. La part fixe de la taxe (qui donne actuellement droit à un certain nombre de sacs jaunes par an) est aujourd’hui trop importante (et c’est délibéré, dans le but d’éviter les dépôts clandestins), en sorte que beaucoup de ménages ont trop de sacs à la fin de l’année et payent donc trop par rapport à leur production réelle (et ce ne sont pas les deux pots de fleur qu’on peut recevoir en échange qui y changeront quoi que ce soit). Cela doit changer : les ménages peu producteurs de déchets doivent voir leur taxe baisser.
  • Indépendants et sociétés. Nous souhaitons également revoir la taxe payée par les indépendants et les sociétés. Certains indépendants (y compris des indépendants à titre complémentaire) ou sociétés qui ne produisent aucun déchet doivent payer une taxe comprise entre 65 EUR et 220 EUR. À l’inverse, le plafonnement de la taxe par immeuble permet, semble-t-il, à de grosses sociétés générant d’importantes quantités de déchets de ne payer qu’une taxe extrêmement limitée.

Conclusion : un dispositif non acceptable en l’état

Compte tenu de ces éléments dont nous disposons, VEGA ne peut souscrire à la proposition qui est aujourd’hui formulée. Nous soutenons cependant le principe d’une évolution vers d’autres formes de ramassage des déchets, favorisant la réduction des quantités collectées ainsi que de meilleurs conditions de travail pour le personnel. Cette évolution ne pourra sans doute se faire vers un système unique (le conteneur à puces ou un autre), en raison de la diversité des situations — et en particulier des contraintes liées à la densité de l’habitat. Il s’agit aussi d’éviter de prendre une décision précipitée et mal documentée, comme la majorité communale s’apprête manifestement à le faire. Dans tous les cas, des étapes de test seront nécessaires avant une mise en oeuvre large.

Conteneurs collectifs. Parmi les solutions alternatives possibles, les conteneurs collectifs (enterrés, semi-enterrés ou en surface) sont une piste qui nous semble intéressante à explorer. Ils devront, le cas échéant, être présents en nombre suffisant (donc en respectant une distance maximale — moins de 100m au grand maximum — à l’entrée de chaque immeuble desservi). Ils permettraient à la fois la mesure des quantités déposées ainsi qu’une collecte assistée par des moyens mécaniques (et donc moins nocive pour la santé des travailleurs) et le respect de conditions d’hygiène et de confort satisfaisantes pour les personnes dont les logements ne disposent pas d’espaces extérieurs ainsi que pour les usagers de la voie publique.

Des poubelles dans les supermarchés. Par ailleurs, la réduction des quantités de déchets produits — loin de relever des seuls ménages — devra aussi se faire par une modification des pratiques d’emballage et de distribution des marchandises. À ce titre, nous proposons que les grandes surfaces soient obligées, par un règlement communal, de fournir à leurs clients des poubelles dans lesquelles ceux-ci puissent se débarrasser, dès la sortie du magasin, de tous les emballages excessifs dans lesquels se trouvaient les marchandises qu’il ont achetées. Nous y voyons un incitant concret et immédiat permettant de réduire le sur-emballage.

 

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Les commentaires postés par les internautes


Bravo !

Posté le 30 septembre 2013, par Robert Tangre

Bravo camarades. Votre travail en ce domaine est semblable au nôtre à Courcelles.
Voir : www.frontdesgauchescourcelles
Fraternellement
Robert Tangre

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C’est quoi, un conteneur à puce ?

Posté le 30 septembre 2013, par charles beuken

C’est quoi un conteneurs à puce ? Ce n’est indiqué nulle part....
Pour la communication de l’opposition que dévelloppe VEGA sur ce projet, de son argumentaire, il faut, me semble-t-il, définir le contexte et un pleine compréhension de quoi il s’agit. Tout le monde ne sais pas ce que c’est un " conteneurs à puce" ....

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Compostage collectif

Posté le 1er octobre 2013, par Mathieu

Bonjour,

Merci pour ce communiqué très complet.

Je pense par contre que l’alternative la plus prometteuse est à chercher dans le compostage collectif (moins de points relais nécessaires, possibilité de gestion citoyenne, valorisation du produit, image plus positive ...) plutôt que dans les conteneurs collectifs. Mais cela nécessiterait une étude approfondie de la question (peut-être existe-t-elle ?). À ce titre, connaissez-vous des exemples réussis de compostage collectif en milieu urbain (en région liégeoise ou ailleurs) ? Je serais intéressé de mettre en place ce système dans mon quartier (Naniot).

D’avance merci pour votre réponse.

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Pas convaincu

Posté le 11 octobre 2013, par Julien Fastré

Je ne suis pas convaincu par cet argumentaire. Le fait de faire un lien entre le portefeuille et ce qu’on met dans la poubelle me paraît être un incitant à réduire les déchets — même si c’est, je le concède, faire porter le chapeau aux ménages.

Je ne crois pas que la solution du compostage soit une solution à grande échelle. Il faut, pour cela, avoir du temps. Et quand on doit courir après le CPAS, se débrouiller pour finir le mois, etc. on a autre chose à faire que de trier ses déchets. Donc une grosse partie de la population n’y a pas d’intérêt.

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Pas convaincu

Posté le 11 octobre 2013, par François Schreuer

Bonjour Julien,

Le lien entre le portefeuille et ce qu’on met dans la poubelle, il existe déjà avec les sacs jaunes, non ? (même si la part forfaitaire est trop haute à ce jour pour favoriser les comportements économes, mais il suffirait de la réduire pour résoudre ce problème).

Quant à la gestion des organiques (que tout le monde a d’ores et déjà intérêt à composter plutôt qu’à mettre dans un sac jaune), différentes solutions doivent sans doute être envisagées comme complémentaires. Nous ne nous opposons pas à la biométhanisation : nous demandons de la compléter par des initiatives plus locales, individuelles ou collectives, à l’échelle des quartiers, notamment en lien avec le service des plantations.

à te lire,

VEGA dit « non » aux conteneurs à puce !

Posté le 21 octobre 2013, par Claudel

Je suis contre les conteneurs à puce et contre les collectifs également. Pour ces derniers, imaginez le beau spectacle des passants qui, tous les 100 ou 150 mètres verront un beau conteneur "collectif" et qui en été, vu les 30 passages par an prévus, dégagera une magnifique odeur de ville en plein "floraison"... Sans compter les asticots et autres vermines qui y auront pris leur domicile. NON et NON... La majorité CDH-PS ne fait décidément rien de positif pour les liégeoises et les liégeois.

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VEGA dit « non » aux conteneurs à puce !

Posté le 23 décembre 2013, par Dynad

Et bien moi, je peux dire que je suis pour. J’ai habité Oupeye pendant + de 35 ans et Visé pendant 4 ans. Oupeye a été une des première commune a utiliser le système. A l’époque, beaucoup était contre le système avec les mêmes arguments que vous développez dans votre manifeste.

Trottoirs trop étroits : si ils sont trop étroits pour un conteneur à puce, ils le sont pour des sacs bien souvent éventrés.

Embouteillages : FAUX il ne faut pas plus de temps aux éboueurs pour procéder au ramassage.

Hygiène : Suffit de mettre ses ordures dans des sacs poubelles fermés qui ne coûtent pas une fortune.

Cadenas : Mauvaise excuse. Vous vous en servirez les premières semaines et puis basta. Quand a affirmer que n’importe qui viendrait déposer ses ordure dans votre conteneur est une fausse affirmation. Ayant utilisé ces conteneur SANS cadenas plus de 10 ans, je n’ai jamais constater ce fait !!!

Vie privée : Vos affirmations sont tendancieuses, les communes n’ont pas besoin d’un conteneur à puce pour vous ficher.

Technologie non locale : J’avoue que là je ne comprends pas vos arguments !!

Personnellement en tout cas, pour Oupeye et même Visé, j’ai n’ai pas vu ma facture traitement déchet augmentée comme vous l’affirmez et qu’ECOLO Oupeye nous l’avait prédit à l’époque de l’instauration de ce système. Que du contraire.

En conclusion, je réside maintenant dans une commune avec système "sac payant" et je peux vous dire que je regrette amèrement le système "conteneur à puce".

Bien à vous

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VEGA dit « non » aux conteneurs à puce !

Posté le 14 janvier 2014, par nijs jean luc

{}ce n’est pas possible pour une personne comme moi de manipuler une poubelle à puce dans les escaliers, pour moi et pour beaucoup de gens. à mon avis, il y aura beaucoup plus de dépôt clandestin.

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VEGA dit « non » aux conteneurs à puce !

Posté le 8 mai 2014, par dani

bravo pour cette analyse objective qui rejoint ce que je pensais...
mais à Waremme ils n’ont pas tenu compte de ces arguments,
prétextant que le choix des conteneurs et les investissements
nécessaires étaient déjà faits. c’est beau la démocratie...

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VEGA dit « non » aux conteneurs à puce !

Posté le 24 juillet 2014

Habitant d’une commune qui est passée au containers à puce il y a quelques années (Herve), je ne peux malheureusement que confirmer les aspects négatifs cités dans cet article.
J’ajouterai aussi le côté injuste et profondément inégalitaire de cette formule. Les personnes aisées disposant d’une habitation avec jardin ou cours pourront effectivement espacer plus longtemps les levées et ainsi diminuer leurs factures, alors qu’une personne moins nantie, avec un logement modeste sans cours ni jardin se verra dans l’obligation de vivre avec un container dans son salon, et préfèrera profiter de chaque levée pour évacuer ses déchets, et paiera donc toutes ces levées supplémentaires.
Ce sytème n’apporte rien, ne solutionne rien du tout. Diminution de la qualité de vie et coût croissant.
Le sytème des sacs payant était un bon sytème qui remplissait bien sa mission : le prix du sac payant incitait à diminuer ses déchets, sans compromettre le bien-être des habitants.
Malheureusement, les politiciens ne vivant pas dans des logements modestes, ils restent sourds à ces critiques et se font même aider par la police pour faire passer leurs points de vue.

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