La SNCB accentue sa politique de désengagement des « petites lignes »

Alors que tous les indicateurs de pollution de l’air due à l’omniprésence de la voiture sont au rouge ; alors que l’engorgement de la ville empire, ce qui pose des problèmes de mobilité insolubles ; alors que la SNCB a dans son contrat de gestion (art. 10) l’obligation de rendre publique, pour décembre 2011, une étude sur la faisabilité de réseaux suburbains autour de plusieurs grandes villes, dont Liège (qui offre déjà, en fait, l’infrastructure ferrée nécessaire) et qu’elle dispose d’un matériel roulant adapté pour ce faire, la politique de désengagement systématique continue sans que ne réagissent les forces politiques qui ont la tutelle sur son activité, ceci au moment même où se discute le plan d’investissement d’Infrabel 2013-2025.

Concrètement, à la fin de cette année, la SNCB compte supprimer 193 trains dont 14 concernent directement la ville de Liège, notamment des trains de début de soirée sur les lignes Liège-Hasselt, Liège-Waremme, Liège Palais-Verviers, ou encore Liège-Statte. La suppression de ces trains rendra l’offre de train en région liégeoise plus faible encore et découragera donc davantage les citoyens de prendre le train plutôt que la voiture pour leurs déplacements sur des distances moyennes (10-30kms) depuis et vers Liège.

La politique de la SNCB est claire : investir prioritairement sur les trains à grande vitesse et les grandes lignes plus rentables au dépend d’une véritable mission de service public. Sur Liège, la SNCB a fermé plusieurs gares importantes (par exemple Bressoux) et réduit désormais progressivement son offre suburbaine.

La coopérative VEGA prône au contraire la mise sur pied d’un véritable REL (Réseau Express Liégeois). Ainsi que le montre l’étude de l’asbl urbAgora, il est financièrement et techniquement possible de réaliser en quelques années un REL dans toute la province de Liège (quatre lignes, avec une exploitation cadencée à la demi-heure, desservant Huy, Waremme, Tongres, Visé et Maastricht, Verviers, Spa et Eupen) et ce sans quasiment aucuns travaux d’infrastructure dans une première phase, sinon la réouverture de points d’arrêts.

Pour ce faire, il est primordial qu’ait lieu rapidement une mobilisation politique d’ampleur à tous les niveaux de pouvoir, du fédéral au communal autour de cette question (et notamment depuis les communes concernées comme Liège) car nous nous trouvons aujourd’hui à la croisée des chemins. Modestement, mais avec détermination, VEGA compte mettre cette question à l’agenda politique.

 

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Les commentaires postés par les internautes


La SNCB accentue sa politique de désengagement des « petites lignes »

Posté le 13 juillet 2012, par DDGF

Grand temps de réagir ...
Déjà que les petites lignes actuelles, c’étaient des lignes moyennes il y a encore vingt ans !

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La SNCB accentue sa politique de désengagement des « petites lignes »

Posté le 13 juillet 2012, par Luc

Qu’en est il en Flandres ?

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