De nombreuses villes d’Europe tentent d’agir sur la qualité de l’air et de la vie urbaine en créant des « Low Emissions Zones » (LEZ), dont l’accès est restreint pour les voitures les plus polluantes. C’est le cas de Bruxelles : à partir du 1er octobre 2018, les véhicules de norme Euro 1 ou sans norme Euro seront interdits sur tout le territoire de la région bruxelloise. L’interdiction s’étendra ensuite progressivement aux véhicules de norme supérieure, jusqu’en 2015 où le droit de circuler sera réservé aux véhicules à essence Euro 3 et au-delà, et aux véhicules diesel Euro 6 et au-delà.
Ces normes ont cependant démontré leur manque de fiabilité, et n’apportent pas de réponse au problème posés par les véhicules récents mais également lourds, puissants et hauts, qui sont à la fois polluants et dangereux pour les piétons et les cyclistes en cas de choc.
VEGA souhaite donc ouvrir le débat sur la mise en place à Liège d’une « low danger zone » (LDZ), telle que proposée par la Fédération Inter-Environnement Wallonie lors de la conférence POLIS (décembre 2017). L’idée est simple : réserver une partie de l’espace urbain aux véhicules présentant des caractéristiques techniques qui limitent leur dangerosité (masse, puissance et hauteur du capot limitées).
Contrairement à la « Low emission zone » qui est extrêmement injuste sur le plan social (en sanctionnant les personnes qui ont une voiture ancienne peu utilisée mais en favorisant celles qui utilisent intensivement des voitures très lourdes mais plus récentes), la LDZ favorise une évolution du parc automobile sans être discriminante sur le plan social.
