Question écrite
Monsieur le bourgmestre,
L’American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine a publié cette année une étude norvégienne |1| conduite, en Europe, sur une durée de 20 ans, entre 1992 et 2012, sur 6.235 personnes.
Cette étude établit l’existence de risques sanitaires — en particulier un déclin accéléré de la fonction respiratoire — pour les nettoyeuses professionnelles (les femmes étant beaucoup plus touchées que les hommes, selon cette étude) exposées à certains types d’agents chimiques.
Pourriez-vous m’indiquer si les services concernés, au sein de la Ville — qu’ils emploient directement du personnel de nettoyage ou le sous-traitent —, sont déjà sensibilisés à cet enjeu ? Si oui, quelles mesures ont été prises pour limiter l’exposition des personnes concernées ? Le choix des produits de nettoyage tient-il compte de cette préoccupation ? La ventilation des zones nettoyées est-elle systématique ?
Les personnes à risque (femmes enceintes, par exemple) font-elles l’objet de mesures de protection spécifiques ?
Le suivi médical est-il suffisant et permet-il de détecter à temps les personnes les plus vulnérables ? Des membres des personnels de nettoyages ont-ils été écartés du service pour des raisons liées à leur santé respiratoire au cours des dernières années ?
En l’attente de vous lire, je vous adresse, Monsieur le bourgmestre, mes salutations distinguées.
François Schreuer
Conseiller communal