Alors qu’un nouveau scandale alimentaire grave défraie la chronique et montre l’incapacité de l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) à endiguer les agissements des mafias de la malbouffe (voire, selon un témoignage produit ce jour sur RTL, sa complicité pourrait même être éventuellement engagée dans un trafic de viande avariée), notre région voit une boulangerie artisanale bio fermée par l’AFSCA… sans raison.
C’est un véritable acharnement que l’on observe de la part de l’AFSCA à l’encontre de la jeune équipe du « Pain se sent rire », qui propose depuis 10 ans des spécialités régionales dans le cœur historique de Visé. Cet acharnement est allé jusqu’à la publication, sur la page Facebook de l’AFSCA, d’un communiqué diffamatoire contenant des accusations extrêmement graves mais infondées, au regard des rapports établis par l’AFSCA elle-même depuis la création de l’établissement.
Au nom d’un soi-disant refus de contrôle (la responsable de l’entreprise, en congé de maternité, demandait une heure pour arriver, ce qui ne lui a pas été accordé), alors que ledit contrôle a pourtant bien eu lieu et n’a rien révélé qui justifierait une fermeture, alors que l’AFSCA n’a pas pris le temps, alors qu’elle y est pourtant tenue, d’entendre les responsables de la boulangerie avant de décider de la fermeture, l’AFSCA a posé les scellés sur cette boulangerie, qui est aujourd’hui directement menacée de mort économique. Avec elle, un fragile réseau de fournisseurs — bio — en Basse-Meuse.
Le Conseil d’Etat, sollicité en urgence, a rendu un arrêt incompréhensible, qui confirme une fermeture pour raisons sanitaires, alors que la décision de fermeture de l’AFSCA est basée sur un (prétendu) refus de contrôle et non sur des raisons sanitaires.
La Coopérative politique VEGA demande au ministre Denis Ducarme de prendre une mesure de levée immédiate des scellés sur la boulangerie « Le Pain se sent rire » à Visé. Une réaction urgente est nécessaire pour éviter la faillite à une entreprise dont dépendent quatre personnes et dont rien ne justifie la fermeture.
Pour la Coopérative politique VEGA,
Olivier Baltus
Porte-parole de VEGA
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Les commentaires postés par les internautes
Une occasion pour l’AFSCA de redorer son blason ?
Une bonne occasion pour l’AFSCA de redorer son blason en régularisant une simple méprise, pour le ministre de gagner en crédibilité, et récompenser à sa juste valeur le travail réalisé par cette boulangerie.
Abus de pouvoir
je pense que c’est un abus de pouvoir et que les conséquences en sont grave...
Il n’y a pas eu refus de contrôle
Je confirme qu’il n’y a pas eu de refus de contrôle mais bien la demande de l’employée d’attendre sa patronne : ma nièce était dans l’atelier en tant que stagiaire !
L’attitude de l’Afsca est intolérable
Attitude de l’afsca est intolérable, ils s’acharne sur une PME et ferme les yeux quand de grosses sociétés empoisonnent les gens
VEGA demande la levée immédiate des scellés sur la boulangerie « Le Pain se sent rire » à Visé
“Abus de pouvoir manifeste , pour préserver le consommateur, il y a d’autres priorités !
”