Promouvoir l’agriculture urbaine et les circuits courts

L’agriculture industrielle et ses conséquences sociales et environnementales auxquelles s’ajoutent de régulières crises sanitaires ont sérieusement affecté la confiance des consommateurs. Beaucoup souhaitent aujourd’hui privilégier une alimentation saine et responsable en se tournant vers les producteurs locaux, soit directement soit via les magasins et les rayons spécialisés.

Cette évolution, qui conduit en fait à restaurer des circuits qui existaient autrefois partout et ce jusqu’au cœur des villes, offre de belles opportunités de développement d’activités de production, de transformation et de commercialisation alternatives, porteuses d’emplois de qualité et qui améliorent l’autonomie alimentaire. L’agriculture urbaine produit non seulement des aliments frais mais recycle les déchets urbains, crée des ceintures vertes, favorise la biodiversité et renforce la résilience des villes face au changement climatique.

Sur des surfaces réduites, les productions sont jusqu’à vingt fois plus abondantes qu’en agriculture traditionnelle et offrent une plus-value jusqu’à cent fois supérieure !

La réalité liégeoise est aussi que son histoire industrielle a conduit à la pollution et à la condamnation de nombreux terrains dans la vallée et parfois ses versants.

Grâce à de multiples interventions, débats, questions écrites et communiqués, VEGA a largement contribué à développer la nourriture bio dans les cantines des écoles communales, avec notamment l’inscription de 158.000 € au budget 2018 pour financer cette transition. Nous voulons que cette alimentation saine soit le plus largement accessible à la population, favoriser les circuits courts et encourager le développement de l’agriculture urbaine.

Le maraîchage est une activité exigeante et particulièrement difficile pendant toute la phase d’installation et de mise en place de la commercialisation.

VEGA souhaite aider les producteurs à se lancer en facilitant l’accès à la terre. Les marchés publics de la Ville doivent également être ouverts aux petits producteurs locaux, installés sur son territoire mais aussi dans les communes environnantes, via des cahiers des charges adaptés à leurs activités. Les centrales d’achat et les regroupements de producteurs devront impérativement préserver leur accès à ces marchés.

La mise en réseau de tous ces acteurs au sein de filières est aussi une condition de leur rentabilité et de leur développement ; en collaboration avec les associations et groupements en place, VEGA propose que la ville y contribue. Les groupements d’achats collectifs doivent être encouragés.

VEGA est favorable aux marchés dans les quartiers. Pour faciliter leur organisation et les conditions de travail, VEGA propose que soit étudié le projet de construction de halles ouvertes qui pourraient être aussi affectées à d’autres fonctions.

Enfin, la Ville et ses quartiers sont également dotés d’espaces non construits qui sont ou pourraient être utilisés comme potagers communautaires. VEGA souhaite que ces terrains soient conservés et ces activités encouragées, d’autant plus qu’elles créent du lien et participent aussi à la résilience de la ville.

 

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