La fin de la sidérurgie dans le bassin liégeois a causé la perte de nombreux emplois. Pour maintenir une activité économique suffisante et compenser ce manque d’emploi, les gouvernements successifs tant régionaux que locaux ont fait le choix de développer la logistique dans la région liégeoise. Il est vrai que notre région offre de nombreux avantages pour ce genre d’activité grace à sa situation géographique au centre de l’Europe Occidentale et à la disponibilité de nombreux moyens de transport (fleuve, chemin de fer, autoroutes et même aéroport).
Mais VEGA conteste ce choix car la logistique n’apporte (en dehors d’un petit nombre de postes très spécialisés) que des emplois à faible valeur ajoutée et donc peu intéressants et peu rémunérés. Ce dont la Wallonie et la région liégeoise ont besoin, ce ne sont pas des jobs à tout prix mais des emplois qui font appel au savoir faire wallon et qui ne sont pas en compétition directe avec le reste du monde sur la base du coût du travail et de l’acceptation des nuisances uniquement.
La logistique est liée à de la pollution importante. L’aéroport de Liège en particulier, qui se spécialise dans les vols cargo de nuit que les autres plateformes européennes rejettent les unes après les autres, est la source de pollutions de l’air et sonore. De plus le modèle économique basé sur l’énergie bon marché et les transferts de produits à grande distance est voué à disparaitre avec l’augmentation du coût de l’énergie. La Wallonie risque alors de se retrouver de nouveau devant un crise semblable à celle causée par la fin de la sidérurgie
VEGA propose de mettre l’accent plutôt sur des activités économiques qui utilisent au maximum le savoir faire liégeois dans les domaines mécanique, électrique et informatique. Pourquoi le tram par exemple n’aurait-il pas pu être conçu et fabriqué dans la région ? Le développement d’une économie basée sur des entreprises dans des domaines qui fournissent plus de valeur ajoutée favoriserait la création d’emplois intéressants, pérennes et qui différencieraient l’offre de l’agglomération.
Si le gouvernement wallon croit vraiment à l’avenir de la logistique, alors qu’au moins, il mette l’accent sur le développement des outils pour supporter cette industrie (logiciel, robot chargeur, etc...) plutôt que sur l’industrie elle-même.
VEGA propose que la Ville réduise son support en faveur du développement de l’industrie logistique et pousse plutôt à travers sa participation aux intercommunales pour la création de jobs à haute valeur ajoutée.
