Jorge Palma Pacheco

Jorge nous est venu d’outre-atlantique. Père de quatre enfants, six fois grand-père... Master en Communication, ancien Secrétaire du Centre d’Analyse politique des relations internationales de l’ULiège, retraité, affilié à la CGSP-enseignement. Dans son pays, Jorge fut formateur pour les travailleurs de l’aire socialisée de l’économie et dirigeant politique au sein de la coalition de Salvador Allende, puis membre de la Résistance à la dictature de Pinochet. Libéré de prison grâce à une campagne d’Amnesty Belgique, Jorge est exilé dans notre pays depuis fin 1978. Ses origines ont beau être enracinées à des milliers de km d’ici, la Belgique l’a accueilli et Liège est la ville pour laquelle Jorge veut poursuivre son engagement et apporter sa contribution. Il dit avoir trouvé chez VEGA le lieu naturel pour la poursuite de ses idéaux de toujours…

Pour avoir souffert de sa confiscation dans mon pays de naissance, je suis particulièrement attaché à la valeur de la démocratie.

 Autre temps, autre endroit, il m’importe tout particulièrement la défense de la démocratie menacée aujourd’hui par la mondialisation néolibérale, et de veiller à la récupération par les parlements nationaux et régionaux – devenus des simples « trans-poseurs » de directives européennes –, de même que par les pouvoirs locaux, de leur rôle de garants de la souveraineté populaire de plus en plus confisquée par la bureaucratie de l’U.E.
 Ceci demande d’œuvrer pour la réconciliation du citoyen avec la politique ainsi que pour la moralisation de cette dernière. Comme le dit le philosophe : « Les institutions (...) repoussent, éloignent, dissuadent les gens de s’impliquer aux affaires (de la Cité). Alors que la meilleure éducation en politique, c’est la participation active ». Or, « plus les gens se retirent de l’activité, plus quelques bureaucrates, politiciens, soi-disant responsables, prennent le pas. Ils ont une bonne justification : "(...) parce que les gens ne font rien." Et, plus ils dominent, plus les gens (se retirent) ». (C.Castoriadis).
 Porter le projet VEGA est aussi pour moi l’assurance pour une action efficace et concertée de prévention, à tous les niveaux, de la précarité, dernier maillon d’un système socio-économique qui « oublie » l’humain. Un combat qui va de pair avec ceux pour l’accueil des migrants et pour la régularisation des sans papiers, de même que celui pour la défense des services publics.
 Pour une défense de l’environnement menée de concert avec la lutte pour de meilleures conditions de vie et, à terme, avec la lutte pour le dépassement de ce système socio-économique productiviste fondé de manière structurelle sur l’exploitation des humains et la déprédation de la nature.
 C’est la prise de conscience sur la nature de ce système productiviste qui a rendu possible ce combat toujours de pleine actualité, que nous avons mené au sein de l’ULiège – en particulier avec le groupe Attac duquel je suis membre – contre le brevetage des découvertes et du vivant et pour la défense du droit des peuples à disposer de leurs eaux, forêts, semences et connaissances ancestrales.
 C’est d’ailleurs le cas de ce combat, encore de pleine actualité, mené aussi avec Attac-ULg, contre la marchandisation de l’enseignement supérieur, pour une recherche universitaire libérée des conflits d’intérêt, pour la stabilisation de la carrière du chercheur et pour le refinancement de la recherche fondamentale.
 C’est tout naturellement que je me joins à celles et ceux qui se battent pour une alimentation saine et une agriculture paysanne, verte, bio et locale, de même que pour une santé libre de la mainmise de l’industrie pharmaceutique et pour une santé mentale sortie du statut de parent pauvre de la santé.
 Enfin, pour mes petits-enfants comme pour tous les enfants, je plaide pour un enseignement respectueux de l’enfant, à même de lui donner les outils nécessaires pour qu’il devienne un adulte critique, responsable, heureux et libre.

Pour tout cela et plus encore, depuis sa création en 2012, je participe à tous les projets de VEGA et me bats pour eux.

 

Réagir, commenter, compléter, critiquer,...

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.