Face à l’annonce, catastrophique, d’un nouveau retard dans le chantier du tram de Liège, la Coopérative politique VEGA demande — une nouvelle fois — au ministre Philippe Henry et au gouvernement wallon de mettre sans délai en place un organe de concertation réunissant l’ensemble des acteurs de la ville — en ce compris les groupes du Conseil communal, les comités de quartier et les associations de commerçants — et se réunissant au moins une fois par mois.

Alors que les premières années du chantier ont été marquées par une communication gravement déficiente de la Région et de « Tram’Ardent » à l’égard des Liégeoises et des Liégeois, par un déficit systématique de concertation avec les acteurs de terrain, par un manque de solution de mobilité alternative notamment pour les usagers du réseau TEC, ou par une gestion du chantier prenant beaucoup trop peu compte la sécurité des piétons et des cyclistes, alors que la ville s’installe de plus en plus dans une situation de crise qui risque de laisser de profondes traces, il est plus que temps que les responsables du chantier — le ministre, l’OTW et Tram’Ardent — corrigent ces problèmes, en fournissant enfin une information fiable et régulièrement mise à jour, en acceptant d’écouter les demandes et propositions venant des habitants et commerçants touchés par le chantier, en mettant en place des solutions de mobilité alternative pour faciliter la vie des urbains pendant le temps qu’il faudra. C’est le minimum minimorum qu’on puisse attendre.