Communiqué de presse - 17 juin 2019
La fin de l’année scolaire approche : les institutrices seront bientôt couvertes de cadeaux par leurs élèves. Et les dames des garderies, au fait ? Reçoivent-elles également des fleurs, des foulards, des pralines, des bons d’achat ? Au fond, qui sont les femmes qui assurent ce service ? Quelles sont leur conditions de travail, de rémunérations, leurs perspectives de carrière ?
Sous l’impulsion de Céline Lambeau, conseillère communale ad interim de janvier à avril 2019, la Coopérative VEGA s’est penchée sur la question.
Bilan : à Liège, les garderies scolaires constituent un service dont la majorité des familles et des employeurs pourrait difficilement se passer… mais le métier d’auxiliaire d’éducation n’a pourtant pas d’existence statutaire dans les cadres de la Fédération Wallonie-Bruxelles, qui ne finance donc le service qu’à hauteur de 5% des coûts. Un grand nombre d’auxiliaires d’éducation souffre donc d’une précarité professionnelle structurelle* et structurellement entretenue, et ce malgré les efforts dela Ville de Liège qui consacre chaque année 8 millions d’euros au financement des garderies dans l’enseignement fondamental et travaille depuis des années à sécuriser et pérenniser la situation du personnel des garderies des écoles communales
La Coopérative VEGA a donc décidé d’agir pour améliorer la condition de ces travailleurs et la reconnaissance de leur métier :
– par la voie politique au moyen d’une motion relative au statut des auxiliaires d’éducation, adressée aux autorités régionales, communautaires et fédérale
– par la voie citoyenne en sensibilisant les familles à la situation du personnel des garderies et en les invitant à leur témoigner leur reconnaissance fin juin comme ils le font déjà avec les institutrices et instituteurs.
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