La difficulté de se loger à Liège est grande pour celles et ceux qui disposent de petits revenus ou d’un revenu de remplacement. La hausse des loyers accroît évidemment le problème et exclut un nombre croissant de personnes dont certaines n’ont d’autres choix que de s’en remettre à des marchands de sommeil. Le logement est un facteur d’inclusion et de cohésion sociale ; son absence peut rapidement conduire à la marginalisation et à la perte d’autres droits fondamentaux.
Les services communaux ont identifié en 2005 plus de 3.000 logements vides à Liège ; seule une partie est soumise à la taxe qui doit encourager le propriétaire à le réaffecter notamment au logement. Plusieurs raisons expliquent ce résultat insatisfaisant, parmi lesquelles la difficulté juridique de qualifier les logements.
Certaines villes wallonnes ont pourtant réussi à remettre sur le marché une proportion appréciable de logements, comme La Louvière, en utilisant à la fois la sanction des propriétaires récalcitrants et l’incitation des propriétaires participants.
VEGA propose d’analyser les expériences qui ont abouti à de bons résultats et de s’en inspirer afin d’adapter la politique liégeoise en la matière. Vu l’importance des enjeux, la Ville y consacrera les moyens nécessaires.
VEGA demande que soient mis en application de manière volontariste les outils légaux et réglementaires qui existent, tant au niveau communal que régional et fédéral. Les taxes et amendes en vigueur doivent être strictement appliquées et le résultat de cette perception évalué régulièrement.
VEGA propose de développer la structure et le financement des Agences Immobilières Sociales (AIS) (Liège Logement) qui aident les propriétaires qui le désirent à louer les logements qu’ils possèdent à des conditions sociales (garantie de loyer et de remise en état). VEGA propose aussi de faire mieux connaitre les services offerts par l’AIS aux petits propriétaires.