Défendre l’égalité entre les femmes et les hommes

L’égalité entre les femmes et les hommes est encore loin d’être une réalité, malgré que la Commune se soit dotée d’outils intéressants, comme la signature de la Charte pour l’égalité et la mise en place d’une commission consultative « Femmes et Ville » ou encore la désignation d’une compétence « égalité » au sein du Collège communal.

VEGA soutient la mise en œuvre de cette charte, en ce qu’elle prône l’intégration systématique de la dimension du genre dans l’ensemble des politiques communales, ainsi que la lutte contre les discriminations et les stéréotypes. La Ville s’y est engagée, en outre, à rédiger un plan d’action et reconnait que sa mise en œuvre passe par une représentation paritaire dans toutes ses instances. Ce plan d’action tarde cependant à voir le jour (ou alors il est tenu secret).

VEGA demande également à ce que les travaux de la Commission « Femmes et Ville » soient mieux valorisés, notamment en rendant ses avis et activités publics. La consultation de la Commission devrait être rendue obligatoire sur les dossiers importants et, si cet avis n’est pas pris en compte, une justification devrait alors en être fournie à la Commission.

Pour VEGA, le gendermainstreaming ne doit cependant pas se limiter au confinement au sein d’une commission mais nécessite un questionnement lors des travaux de chaque Commission du Conseil communal, du Conseil lui-même ainsi que du Conseil du CPAS. Il faut aussi éviter la reproduction de stéréotypes dans le choix des dossiers que l’on soumet à la réflexion genre : les travaux, l’urbanisme et le budget sont tout autant concernés que les politiques sociales ou la gestion des crèches (qui devraient ne plus être affaires de femmes).

Une attention particulière doit être apportée lors de la confection du budget communal : il s’agit de construire le budget (la traduction en chiffre des politiques menées) en structurant les recettes et dépenses de manière à promouvoir l’égalité de genre.

Les budgets alloués aux différentes politiques sont examinés de manière à déterminer s’ils sont susceptibles d’avoir un impact positif ou négatif sur les situation des femmes et des hommes, en s’interrogeant sur :
— la prise en compte des réalités socio-économiques des femmes et des hommes dans l’attribution des moyens financiers ;
— l’impact potentiel des sommes investies dans les politiques publiques sur la situation socio-économique des femmes et des hommes (réduction ou renforcement des inégalités entre sexes).

VEGA formule dans son programme des propositions qui illustrent bien la démarche :

  • L’abonnement TEC à 1 euro par mois profitera majoritairement aux femmes : celles-ci sont en moyenne plus pauvres, utilisent plus les transports en commun. De plus, 70 % des femmes sans emploi n’ont pas de permis de conduire, donc cette mesure favorise aussi leur accès à l’emploi. Avoir un réseau de transport de proximité, maillé et avec de bonnes fréquences est aussi mieux adapté à leurs trajets « multi-destinations » alors que les lignes uniques correspondent mieux aux déplacements de la plupart des hommes (déplacements pendulaires).

Enfin, la commune en tant qu’employeur peut mener une politique du personnel pro-active, notamment via l’élaboration de bilans sociaux sexués dans l’ensemble de ses structures, la mise en place de formations systématiques et suffisantes pour lutter contre les stéréotypes, que ce soit dans l’enseignement, les crèches, la police, les services sociaux ou les guichets publics,...

En lien avec cette fiche VEGA a souhaité donner une attention particulière aux violences faites aux femmes.

 

Réagir, commenter, compléter, critiquer,...

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.