Les petits lieux culturels décentralisés et les activités festives ponctuelles dans les quartiers y apportent une animation et un brassage qui participent à leur vitalité et à leur développement socio-économique.
Ces activités culturelles peuvent parfois générer des nuisances sonores pour les habitants.
En amont de toute politique de répression, VEGA appelle à réfléchir à des moyens de concertation et à nuancer les choses entre les différents acteurs de la vie culturelle liégeoise dans l’optique d’un parfait bon voisinage.
Derrière certains événements festifs (concerts, rassemblements), il y a des gens et des artistes ou des acteurs de la vie socioculturelle qui expriment la vitalité de leur activité ou de leur quartier. Pour autant, nous sommes également sensibles à cette problématique du bruit, véritable enjeu de santé publique et potentiellement source de réelles pollutions urbaines.
VEGA désire soutenir des mesures concrètes telles que le financement de l’insonorisation des lieux de fête et de spectacle, l’installation de fumoirs et d’extracteurs, une meilleure réflexion sur les restrictions en termes de décibels notamment lors des grands événements liégeois à qui semble accordée beaucoup plus d’indulgence.
Nous croyons enfin à une diversification des moyens de contrôle, la police ne pouvant assurer seule un travail de terrain sur ce problème épineux. Nous voulons encourager une concertation possible via des médiateurs de quartier qui pourraient engager entre les habitants d’un même lieu un dialogue plus ouvert sur les besoins de chacun (besoin compréhensible de quiétude des habitants, vitalité et survie de la vie culturelle de certains lieux et événements).
