Prendre au sérieux le risque terroriste sans surréagir

Le risque terroriste s’est imposé, en quelques années, parmi les préoccupations de toute collectivité publique.

Même si la réponse structurelle au terrorisme se trouve sans doute principalement à des niveaux de pouvoir supérieurs — sur le terrain géopolitique ou dans le renseignement humain — et dans des politiques beaucoup plus globales visant à l’intégration sociale, il requiert aussi une attention particulière sur le plan policier et une capacité d’adaptation face à l’évolution de la menace  : protection de certains sites sensibles, mise en place de dispositifs (autant que possible pérennes et discrets) empêchant les véhicules-béliers, etc.

Il convient cependant de garder le sens de la mesure — la surréaction sécuritaire voire liberticide étant, fondamentalement, l’objectif de la stratégie terroriste : amener les sociétés visées à s’automutiler dans leur quotidien. En ce sens, il nous semble essentiel, notamment, d’éviter les mesures tactiquement inutiles mais coûteuses et anxiogènes (comme la présence de militaires en rue) et de veiller à ce que la voie publique puisse continuer à être régulièrement utilisée à des fins culturelles et festives, dans des conditions pratiquement gérables pour les organisateurs d’événements.

 

Réagir, commenter, compléter, critiquer,...

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.