Replacer les Guillemins sur la carte
La gare. « Il manque une signalétique quadrilingue. Or, les Guillemins sont une porte d’entrée dans un hinterland transfrontalier et multilingue. La gare manque aussi d’un espace d’attente chauffé pour voyageurs internationaux ou pas. Ensuite, il faudrait y intégrer une gare d’autocars à proximité comme cela se fait dans d’autres villes européennes. cela renforcerait son attrait ».
Les liaisons ferroviaires internationales. Il n’y a pas que le Thalys, le TGV ou l’ICE en matière de liaisons internationales. « Il faut rouvrir une liaison directe avec Aachen prolongeant le train qui s’arrête à Welkenraedt. Pour améliorer la connexion du Limbourg belge à la gare des Guillemins, il faut remettre en place un train direct vers Anvers en passant par Tongres, Hasselt et Diest. Ce qui, pour les Limbourgeois, peut faire des Guillemins un nœud de correspondances vers le Luxembourg ou l’Allemagne. » Autre proposition : prolonger l’intercity Amsterdam-Maastricht jusqu’à Liège. Enfin, toujours selon Vega, il faut ouvrir une négociation avec les chemins de fer luxembourgeois pour améliorer les relations vers le Luxembourg, en passant, pourquoi pas par Marloie (Marche) et Libramont.
La dorsale wallonne. « Les temps de parcours sont actuellement mauvais », estime François Schreuer, qui souhaite deux IC cadencés par heure entre Liège et Mons, l’un continuant vers Tournai et Lille et l’autre vers Valenciennes.
Anticiper l’avenir. « Si Eurostar envisage toujours de relier Londres à l’Allemagne, Liège doit se positionner pour qu’il s’arrête aux Guillemins. L’écueil d’une zone “stérile” (contrôle hors espace Schengen) semble résolu puisque les contrôles devaient se faire à Bruxelles. »
Train de nuit. Réinstaurer ce service disparu, une utopie ? « Cela pourrait constituer une alternative à l’aviation low cost ». Autant de pistes que le conseiller espère voir prises en main par le monde politique liégeois.