Depuis le début du dossier du tram, il a été convenu de solliciter des firmes privées pour le financement et la construction, moyennant redevance, et de confier au groupe TEC et à ses chauffeurs l’exploitation de la ligne. Ce principe a été remis en cause, à l’automne dernier, par le gouvernement wallon, dans le cadre des discussions sur un service minimal de bus. Une menace de privatisation, en quelque sorte… Une menace qui s’est précisée au fil des semaines.
Est-elle encore de mise ? C’est difficile à dire. La coopérative VeGa a décidé de prendre les devants. Elle annonce le dépôt d’un projet de délibération, pour réclamer le maintien du tram comme service public, garantie, à son estime, d’une gestion orientée vers les besoins des usagers. Le texte doit être débattu lors d’un prochain conseil communal.
L’affaire risque de provoquer des étincelles au sein de la nouvelle majorité liégeoise. Les réformateurs, qui participent à la coalition au niveau régional, et qui sont idéologiquement favorables aux privatisations, sont alliés, localement, aux socialistes qui y semblent plutôt opposés…