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VEGA, nouvelle coopérative politique à Liège

L'initiative a été lancée par le président du groupe de réflexion UrbAgora, François Schreuer.

© Comité de quartier Fragnée, Blonden, DR.

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Par Caroline Adam
Avec un sigle en quatre lettres, VEGA, pour Verts et à Gauche, compte 40 membres et le même nombre de sympathisants. Ils existeront officiellement à partir de ce samedi. Pas en tant que parti mais sous la forme d'une coopérative. Une coopérative pour la valeur émotionnelle et politique du mot.

VEGA construira ensuite un programme qu'il veut centrer sur les intérêts des citoyens : le logement, l'enseignement, le CPAS, la mobilité, la gestion dite opaque des intercommunales.

La coopérative envisage trois manières d'entrer en politique. Premièrement, se présenter comme liste indépendante. Deuxièmement, se faire accueillir comme "tendance" sur une liste de gauche, mais des négociations sur ce point ont capoté avec Écolo. Ou enfin, ne pas se présenter du tout mais essayer, avec des propositions, d'influencer le débat entre les autres partis.

Un positionnement politique très nettement à gauche

L'un des fondateurs est l'ancien porte-parole du Parti Communiste. S'il se présente au suffrage, VEGA risque de mordre sur l'électorat du PTB, avec lequel il ne veut  pas s'allier. Il prendra surtout des voix à Écolo. De gauche et vert, c'est bien sur ce terrain-là que VEGA se positionne.

Le nouveau groupe se dit conscient du risque d'éparpiller les voix de gauche, et donc de favoriser les partis de droite. C'est un élément qui comptera en avril prochain quand VEGA décidera, ou non, de devenir une liste pour l'élection communale d'octobre prochain à Liège.

F. Braibant

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