Et si la dentisterie était sauvée ?
- Publié le 18-01-2018 à 21h44
C’est la volonté du conseiller François Schreuer et de la coopérative Vega La décision du bourgmestre est donc (enfin) tombée concernant le bâtiment (chancre) de l’ancienne dentisterie, située à Bavière. L’arrêté de démolition a été signé… en quelques jours, le bâtiment sera à terre.
Contre toute attente cependant, ils sont nombreux à défendre ce patrimoine que d’aucuns rejettent. Il ne faut pas voir l’état actuel du site mais son histoire et, surtout, son potentiel, estime la coopérative Vega. Qui interpelle directement les autorités.
"La décision du bourgmestre de Liège, Willy Demeyer, annoncée ce mercredi, de signer l’arrêté de démolition du bâtiment est hautement regrettable et tout à fait précipitée", estime en effet François Schreuer, conseiller communal Vega, "elle répond à la demande insistante du promoteur qui, depuis son entrée dans le dossier, souhaite faire place nette et aura obtenu tout ce qu’il souhaitait de la part de la Ville. Elle fait suite à une campagne de communication habilement menée, montrant la dentisterie comme un lieu de perdition, alors qu’il aurait probablement suffi de murer correctement les accès au bâtiment pour éviter les faits dramatiques qui se sont produits sur place". Pour rappel : trois décès constatés ici en six mois…
Mais pourquoi sauver ce lieu ? Car il s’agit d’un des rares "témoins emblématiques de l’architecture moderniste des années 30. Et que ce bâtiment reste, surtout, en bon état du point de vue structurel". Comprenons que sa rénovation est possible. Et de tenter le tout pour le tout en diffusant cette illustration réalisée par l’atelier XXe, reconversion de la faculté d’architecture, qui montre "à quoi pourrait ressembler la dentisterie si elle était rénovée".
Cette image montre, estime François Schreuer, "ce que pourrait être ce bâtiment reconverti et entretenu, repris dans une urbanisation globale du site de Bavière".
M.B.